Après la guerre l’industrie cinématographique en France avait
été détruite et le gouvernement a proposé des mesures pour sa récupération. La raison était que le cinéma et autres
formes de culture sont un véhicule très important pour préserver et former une
identité culturelle française et ils étaient menacés par l’industrie américaine
de divertissement qui est un moyen de diffuser le mode de vie américain.
La France a mis en place un système de quotas pour lutter
contre ça :
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Il y a
des quotas de production qui imposent aux chaines de télévision d’investir dans
la production de films.
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En plus
les cinémas ont l’obligation de montrer un pourcentage de films français pour
limiter le nombre de films américains montrés.
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Il y a aussi
de l’aide financière et des subventions de l’état pour les films avec une
signification culturelle importante. L’argent pour ces subventions vient de la vente
des billets dans les salles de cinéma, des bénéfices des télévisions
et du marché vidéo.
En 1993 il y a eu une discussion sur l’Agétac – l’Accord
général sur les tarifs douaniers et le commerce.
L’opinion des américains était que le système de quotas
et de subventions qui protègent la production et distribution du cinéma
français n’était pas compatible avec le libre-échange.
Mais les français, avec François Mitterrand ont dit à
propos de ça que la culture n’est pas une entreprise et doit être défendue par
l’état parce que c’est très important pour préserver l’identité nationale, et la
mondialisation et le monopole des arts par les Etats-Unis sont dangereux pour
la diversité. C’est qu’on appelle l’exception culturelle.
Les français ont gagné la discussion et ils continuent à
protéger le cinéma national.
Cette politique est dans la plus part défendu par les
français, mais il y a aussi eu des problèmes et des critiques.
Les pointes faibles de cette politique sont qu’elle
constitue une culture établie par le gouvernement et, donc, une culture
artificielle et « fausse », en opposition à une culture spontanément
demandée. En 1993, le film « Jurassic Park » a eu beaucoup plus de
spectateurs que le plus promotionné film français « Germinal ».
Avec la crise financière les subventions ont diminuent et
c’est plus difficile de défendre les films moins commerciaux.
Un certain type de film est privilégie, celui qui représente
une certaine image de France et des français pour le marché national et aussi
international. Par exemple, un film classique et populaire comme « Jean de
Florette » qui est une adaptation d’un livre.
Il y avait quelques controverses sur les choix de films. Par
exemple, l’avance sur recettes a été refusée à « La Haine » de
Mathieu Kassovitz, malgré être un film en noir et blanc au sujet difficile,
sans vedette et par un jeune réalisateur, caractéristiques nécessaires par l’aide
financière.
Egalement « L’artiste » n’a pas obtenu l’avance
sur recettes pour être trop commercial, même s’il était un « film d’auteur »
aussi. Le réalisateur, Michel Hazanavicius, a critiqué qu’ils ont pu gagner
beaucoup d’argent avec ce film parce que « le cinéma d’auteur de qualité
peut être aussi populaire »
A mon avis, malgré les négatifs,
s’il n’avait pas eu de protection du cinéma, il n’aurait pas d’industrie de
film français maintenant. Je trouve cette
discussion très intéressant. On peut avoir une discussion similaire avec les
langues minoritaires et sa protection.
Qu’est-ce que vous
pensez ?