mercredi 22 août 2012

La défense du cinéma français par le gouvernement


Après la guerre l’industrie cinématographique en France avait été détruite et le gouvernement a proposé des mesures pour sa récupération.  La raison était que le cinéma et autres formes de culture sont un véhicule très important pour préserver et former une identité culturelle française et ils étaient menacés par l’industrie américaine de divertissement qui est un moyen de diffuser le mode de vie américain.
La France a mis en place un système de quotas pour lutter contre ça :
·         Il y a des quotas de production qui imposent aux chaines de télévision d’investir dans la production de films.
·         En plus les cinémas ont l’obligation de montrer un pourcentage de films français pour limiter le nombre de films américains montrés.
·         Il y a aussi de l’aide financière et des subventions de l’état pour les films avec une signification culturelle importante. L’argent pour ces subventions vient de la vente des billets dans les salles de cinéma, des bénéfices des télévisions et du marché vidéo.
En 1993 il y a eu une discussion sur l’Agétac – l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce.
L’opinion des américains était que le système de quotas et de subventions qui protègent la production et distribution du cinéma français n’était pas compatible avec le libre-échange.
Mais les français, avec François Mitterrand ont dit à propos de ça que la culture n’est pas une entreprise et doit être défendue par l’état parce que c’est très important pour préserver l’identité nationale, et la mondialisation et le monopole des arts par les Etats-Unis sont dangereux pour la diversité. C’est qu’on appelle l’exception culturelle.
Les français ont gagné la discussion et ils continuent à protéger le cinéma national.
Cette politique est dans la plus part défendu par les français, mais il y a aussi eu des problèmes et des critiques.
Les pointes faibles de cette politique sont qu’elle constitue une culture établie par le gouvernement et, donc, une culture artificielle et « fausse », en opposition à une culture spontanément demandée. En 1993, le film « Jurassic Park » a eu beaucoup plus de spectateurs que le plus promotionné film français « Germinal ».
Avec la crise financière les subventions ont diminuent et c’est plus difficile de défendre les films moins commerciaux.
Un certain type de film est privilégie, celui qui représente une certaine image de France et des français pour le marché national et aussi international. Par exemple, un film classique et populaire comme « Jean de Florette » qui est une adaptation d’un livre.
Il y avait quelques controverses sur les choix de films. Par exemple, l’avance sur recettes a été refusée à « La Haine » de Mathieu Kassovitz, malgré être un film en noir et blanc au sujet difficile, sans vedette et par un jeune réalisateur, caractéristiques nécessaires par l’aide financière.
Egalement « L’artiste » n’a pas obtenu l’avance sur recettes pour être trop commercial, même s’il était un « film d’auteur » aussi. Le réalisateur, Michel Hazanavicius, a critiqué qu’ils ont pu gagner beaucoup d’argent avec ce film parce que « le cinéma d’auteur de qualité peut être aussi populaire »
A mon avis, malgré les négatifs, s’il n’avait pas eu de protection du cinéma, il n’aurait pas d’industrie de film français maintenant.  Je trouve cette discussion très intéressant. On peut avoir une discussion similaire avec les langues minoritaires et sa protection.

Qu’est-ce que vous pensez ?

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